Des responsables d’associations de transporteurs venus de plusieurs régions du Sénégal ont reçu vendredi des mains du ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, les clefs d’un premier lot de 200 véhicules de transport interurbain devant remplacer les “sept-places”.
Cette cérémonie de remise symbolique s’est déroulée à Thiès, en présence des responsables de l’Association pour le financement du transport urbain (AFTU).
Il s’agit d’un premier lot de 200 véhicules montés à l’usine Senbus sise à Thiès, sur un objectif de 1.000 visé dans le cadre d’un projet dénommé Yoonu Jamm.
Il a été initié par l’Association pour le financement du transport urbain (AFTU) en partenariat avec la Mutuelle d’épargne et de crédit des transporteurs (Mectrans), avec l’encadrement du ministère de tutelle.
La phase test de ce projet qui démarre avec 200 bus de 12 places, chauffeur compris, sera opérationnelle “dans quelques jours”, a relevé Mansour Faye.
Cette remise symbolique de clefs aux représentants d’organisations de transporteurs, venus d’autres régions du pays, était, selon lui, “une belle occasion de terminer (sa) mission” à la tête de ce département qu’il a dirigé pendant environ quatre ans.
Il a salué la contribution des pouvoirs publics au programme de renouvellement du parc automobile, avec le programme des 2.500 bus de transport urbain, qui a démarré depuis 2005 et qui a été accéléré durant le mandat du président Macky Sall.
D’autres programmes, dont celui dit “Force”, qui concerne également des véhicules de transport interurbain, ont aussi été mis en œuvre sous son magistère, a-t-il dit.
Il n’a pas manqué non plus de souligner le rôle joué dans cette politique par le président de AFTU, Mbaye Amar.
L’Etat, à travers des outils comme le Fonds de développement des transports terrestres, la facilitation fiscale, ou encore les primes à la casse, est en mesure d’accompagner de telles initiatives, a poursuivi Mansour Faye.
De tels instruments peuvent inciter les propriétaires des “sept-places”, vieux de 40 à 50 ans ou de minibus ayant dépassé leur âge d’exploitation, à acquérir les nouveaux modèles.
Ces véhicules tout neufs, “aux normes”, géolocalisés, dont tous les sièges sont dotés d’une ceinture de sécurité, devraient contribuer à l’amélioration du transport et de la sécurité routière, à travers le pays, estime Mansour Faye.
Pour M. Faye, les futures autorités en charge du secteur des transports pourraient, si cette tendance se généralise, revoir la réglementation des horaires de nuit entre les villes.
Le président de AFTU, Mbaye Amar, a annoncé l’arrivée prochaine d’un autre lot de 200 bus de 60 places, dans le cadre d’un autre projet pilote.
aps